"Le protocole de vaccination du Dr Dodd est
maintenant adopté par les 27
écoles vétérinaires d'Amérique duNord.
Il est
fortement recommandé de lire ce qui suit, de le sauvegarder, et de
le transmettre à toute personne susceptible d'être concernée.
Février 2006 : Dernières nouvelles
J'aimerais vous avertir que toutes
les 27 écoles vétérinaires en Amérique du Nord sont en train de
changer leur protocole de vaccination des chiens et des chats.
Certaines de ces informations
présenteront un défi éthique et économique pour les vétérinaires,
et il y aura des sceptiques.
Certaines
organisations ont mis au point un compromis politique suggérant la
vaccination tous les 3 ans pour apaiser ceux qui craignent des
pertes de revenus ainsi que ceux qui sont préoccupés par des
effets secondaires potentiels.
La politique, les
traditions, ou le bien-être économique des vétérinaires ne
devraient pas jouer de rôle dans les décisions médicales.
Nouveaux principes d'immunologie
Les systèmes
immunitaires des chiens et des chats sont entièrement matures à
l'âge de 6 mois. Si un vaccin vivant atténué est donné après l'âge
de 6 mois, il produit une immunité qui est bonne pour toute la vie
du chien (par exemple : la maladie de Carré chez le chien, la
Parvovirose, la Panleucopénie féline). Si un autre vaccin vivant
atténué est donné un an plus tard, les anticorps du premier vaccin
neutralisent les antigènes du second vaccin et il y a peu ou pas
d'effet. Le titrage n'est pas "boosté" et il n'y a pas plus de
celles de mémoire induites.
Non seulement les
rappels annuels de vaccins sont inutiles, mais ils exposent
l'animal à des risques potentiels de réactions allergiques et
d'anémie hémolytique à médiation immunitaire (AIHA). "Il n'y a
pas de documentation scientifique appuyant les conseils disant
qu'il faut administrer annuellement des vaccins vivants atténués."
Les chiots et les
chatons reçoivent des anticorps via le lait maternel. Cette
protection naturelle peut durer 8 à 14 semaines. Les chiots et
les chatons ne devraient PAS être vaccinés A MOINS DE 8 semaines.
En cas de vaccin avant l'âge de 8 semaines, l'immunité maternelle
neutralisera le vaccin et peu de protection (de 0 à 38 %) sera
produite. La vaccination à l'âge de 6 semaines retardera la
synchronisation du premier vaccin vraiment efficace. Les vaccins
administrés à 2 semaines d'intervalle suppriment plutôt que de
stimuler le système immunitaire. Une série de vaccins doit
commencer à 8 semaines et être administrée à 3-4 semaines
d'intervalle jusqu'à l'âge de 16 semaines. Ensuite une autre
vaccination après l'âge de 6 mois (habituellement à l'âge d'un an
et 4 mois) donnera une immunité à vie.
Recommandations actuelles pour les chiens
Maladie de Carré et
Parvovirose
"Selon le Dr.
Schultz, AVMA, 8-15-95, quand une série de vaccins vivants
atténués est administrée à l'âge de 2, 3 et 4 mois, et ensuite à
un an, les chiots et les chatons programment des cellules de
mémoire qui survivent à vie, fournissant une immunité pour la vie
entière."
Le Dr Carmichael de
l'Université Cornell et le Dr Schultz ont des études montrant que
l'immunité dure jusqu'à 10 ans pour la maladie de Carré, et 4 ans
pour le Parvovirus. Des études sur une plus longue durée sont en
cours.
Il n'y a pas de
nouvelles formes de parvovirus comme certains voudraient le faire
croire. Le vaccin parvovirose fournit une immunité pour tous les
types. L'hépatite (Adenovirus) est un des agents connus pour être
la cause de la toux de chenil.
Seuls les vaccins
Canine Adenovirus de type 2 devraient être utilisés car les
vaccins Adenovirus de type 1 comportent le risque de réactions
"oeil bleu de l'hépatite" et de problèmes rénaux.
Bordatella
Parainfluenza
Communément appelé
"Toux de Chenil". Recommandé seulement pour les chiens qui vont
en pension, en exposition, ou qui sont confrontés à un grand
nombre de chiens pour toute autre raison. Le vaccin intranasal
fournit une immunité plus complète et plus rapide, avec le moins
de risques de réactions. L'immunité est effective après 72 heures
et ne protège pas pour toutes les souches de toux de chenil.
L'immunité est de courte durée (de 4 à 6 mois).
Rage
Il n'y a pas eu de
cas rapportés de chiens ou chats enragés à Harris, Montogomery ou
Ft Bend Counties (Texas), mais il y a eu des moufettes et ?
enragés, donc le risque potentiel existe.
Il s'agit d'un
vaccin tué, il doit être effectué tous les ans.
La maladie de
Lyme
Maladie transmise
par les tiques qui peut causer des boiteries; des insuffisances
rénales et des problèmes cardiaques chez les chiens. Les tiques
peuvent également transmettre la maladie aux humains. Le vaccin
original de Ft Dodge (vaccin tué) a été prouvé le plus efficace.
La meilleure prévention de la maladie de Lyme est de retirer les
tiques le plus tôt possible. Les colliers à l'Amitraz sont plus
efficaces que le Top Spot, car l'Amitraz paralyse la mâchoire des
tiques en prévenant la transmission de la maladie.
Vaccins non recommandés pour les chiens
De nombreux
composants présents dans les vaccins se concurrencent entre eux
pour le système immunitaire et donnent pour résultat moins
d'immunité pour chaque maladie individuelle, tout en augmentant le
risque de réaction.
Le Corona Virus canin touche seulement les chiots. C'est un
maladie rare qui se limite elle-même (les chiens se rétablissent
en 3 jours sans aucun traitement). Les universités Cornell &
Texas A&M ont chacune diagnostiqué un seul cas dans les 7
dernières années. Le Corona Virus ne cause pas de maladie chez
les chiens adultes.
Le vaccin contre la Leptospirose cause souvent des effets
indésirables chez les chiens. La plupart des cas cliniques de
Leptospirose chez des chiens aux Etats-Unis sont causés par les
types "grippotyphosa" et "bratsilvia". Le vaccin contient
différents types de "eanicola" et "ictohemorragica". Il ne couvre
donc pas tout et la protection est de courte durée. Le vaccin
Lepto est immunosuppressif chez les chiots âgés de moins de 16
semaines.
Nouvelles recommandations pour les chats
L'inflammation parfois causée par les vaccins contre la rage et
la leucémie peut provoquer chez les chats un type de cancer fatal
appelé Fibrosarcome. On pense que ce cancer affecte un chat
vacciné sur 10.000. Les vaccins avec adjuvant à l'aluminium, un
ingrédient inclus pour stimuler le système immunitaire comportent
le plus de risques. Nous recommandons maintenant un vaccin
antirabique sans adjuvant pour les chats. Les tests du Dr Macy,
Etat du Colorado, ont montré que ce vaccin donne le moins de
réaction des tissus et bien qu'il n'y ait aucune garantie qu'un
sarcome provoqué par le vaccin ne se développe, le risque sera
beaucoup plus faible qu'avec les autres vaccins.
Le "Program" (produit préventif anti-puces) en injection pour
les chats donne beaucoup de réaction des tissus et est donc
susceptible de provoquer un fibrosarcome à l'endroit de
l'injection. Si votre chats développe une grosseur à l'endroit de
l'injection, nous recommandons de la faire retirer le plus tôt
possible, dans les 3 à 12 semaines.
Vaccin
contre le virus de la leucémie féline (FeLV)
Ce virus est le plus
meurtrier chez les chats. Les sujets les plus à risque sont les
jeunes chats d'extérieur, les chats d'intérieur qui sortent à
l'extérieur, et tous les chats exposés aux sujets précédents. Les
chats d'intérieur qui ne sont pas exposés à des sujets
potentiellement infectés ont très peu de risques d'être un jour
atteints. Tous les chats devraient être testés avant d'être
vaccinés. Les chats âgés de plus d'un an sont naturellement
immunisés contre le FeLV, qu'ils aient été vaccinés ou non, par
conséquent la vaccination annuelle des sujets adultes est
INUTILE. La période d'incubation du FeLV peut être de plus de 3
ans, donc si votre chat est en période d'incubation avant d'être
vacciné, le vaccin n'évitera pas la maladie.
Vaccin
contre le virus de la Panleucopénie Féline
Aussi connue sous le
nom de Distemper, il s'agit d'une maladie virale très contagieuse
et mortelle qui touche les chatons. C'est un virus extrêmement
tenace, qui résiste aux extrêmes de température et à la plupart
des désinfectants disponibles sur le marché. Bien qu'un protocole
de traitements efficace soit disponible, il s'agit d'une maladie
coûteuse à soigner à cause de sa gravité et de la présence
constante du virus dans l'environnement. La vaccination est
recommandée pour les chatons. Les chats vaccinés à l'âge de 6
mois ou plus, que ce soit avec un vaccin mort ou un vaccin vivant
atténué, auront une immunité à vie. Les chats adults N'ONT PAS
BESOIN de ce vaccin.
Vaccins
contre le Feline Calici Virus (FCV)/ Feline Herpes Virus (FHV)
Le Calici Virus
(Coryza) est responsable dans 80 à 90 % des infections des voies
respiratoires supérieures chez le chat. Les vaccins injectables
actuellement disponibles minimiseront la gravité de l'infection,
bien qu'aucun d'entre eux n'évitera la maladie dans certains cas.
Les vaccins par voie intranasale sont les plus efficaces pour
éviter complètement la maladie. Ne vous tracassez pas si votre
chat éternue durant quelques jours. Etant donné que les vaccins
intranasaux donnent une immunité de plus courte durée, la
vaccination annuelle est recommandée.
Vaccins non recommandés
Chlamydiose ou
Pneumonitis
Le vaccin produit
une courte (2 mois) durée d'immunité et compte pour moins de 5 %
des infections respiratoires chez les chats. Les inconvénients
dépassent les avantages.
Péritonite
Infectieuse Féline (PIF)
Un vaccin
controversé. La plupart des chatons qui contractent la PIF sont
infectés durant les 3 premiers mois de leur vie. Les indications
sur l'étiquette conseillent une utilisation à l'âge de 16
semaines. A l'unanimité, les 27 écoles vétérinaires ne
recommandent pas ce vaccin.
Bordatellose
Féline
Un nouveau vaccin
vient d'être présenté. Le Dr Wolfe de l'Université Texas A&M dit
que le Bordetella fait partie de la flore normale et ne cause pas
de maladie chez les chats adultes. Le Dr Lappin de l'Etat du
Colorado dit que les rapports médicaux de l'Etat du Colorado ne
révèlent aucun cas diagnostiqué en 10 ans.
Nouveau développements
Le Giardia est le
parasite intestinal le plus courant chez les humains en Amérique
du Nord. 30 % ou plus des chiens et des chats en sont également
infectés. Il a maintenant été prouvé que les humains peuvent
transmettre le Giardia aux chiens et chats et inversement. A
Houston, un médicament préventif contre le ver du coeur (heartworm)
doit être administré tous les ans.
Les nouveaux
vaccins en cours de développement incluent : Vaccin contre le
virus de l'immunodéficience féline (FIV) ou la maladie des griffes
de chat (cat scratch fever) chez les chats ainsi que contre l'Ehrlichiose
(une autre maladie transmise par les tiques, bien pire que la
maladie de Lyme) chez les chiens.
Les
aspects financiers
La plupart des
vétérinaires recommandent des rappels annuels, et la plupart des
gérants de pensions les exigent. Depuis des années, les tarifs et
procédés des vétérinaires ont trompé les clients en leur faisant
penser que la valeur inhérente à une visite annuelle était dans
les vaccins. Ils n'ont pas souligné l'importance d'un examen
clinique pour la détection précoce des maladies curables. J'ai
l'espoir que les vétérinaires continueront à conseiller la
vaccination contre la rage et la toux de chenil, et que vous
insisterez sur l'importance d'un examen vétérinaire récent.
J'espère aussi que vous accepterez les nouveaux protocoles et que
vous considérerez ces animaux comme en ordre de vaccination. Les
vétérinaires qui tiendront compte de ces nouveaux protocoles de
vaccinations peuvent gagner de nouveaux clients qui auront renoncé
à leur vétérinaire réfractaire au changement.
Conclusion
Les chiens et les
chats n'ont plus besoin d'être vaccinés annuellement contre la
maladie de Carré, la Parvovirose, la Leucémie féline, la
Panleucopénie Féline. Une fois que les séries initiales de
vaccins chiots / chatons ainsi que le premier rappel annuel ont
été administrés, l'immunité donnée par les vaccins vivants
atténués est valable à vie. Il a été prouvé que les chats âgés de
plus d'un an sont immunisés contre la Leucémie Féline, qu'ils
aient été vaccinés ou pas. Imaginez l'argent que vous
économiserez, sans oublier que vous éviterez ainsi les effets
indésirables. Le vaccin antirabique PCR (polymerase chain
reaction), parce qu'il n'est pas adjuvé, comporte moins de risques
d'Anémie Hémolytique à médiation auto-immune (AIHA). L'usage
moins fréquent des vaccins ainsi que l'absence d'utilisation de
vaccins inutiles (comme le vaccin K9 Corona Virus et le vaccin
Chlamidiose chez le chat) et de vaccins inefficaces (tels que le
vaccin Leptospirose et PIF) réduisent les risques de réactions
allergiques. Le vaccin intranasal contre la Rhinotrachéite et le
Calici Virus, 2 virus touchant les voies respiratoires supérieures
chez le chat) donneront une protection plus complètes que les
vaccins injectables, avec moins de risques de réactions graves.
L'AAHA (American Animal Hospital Association) et toutes les 27
écoles vétérinaires d'Amérique du Nord représentent nos plus
importantes approbations pour ces nouveaux protocoles.
1. Panleucopénie
Féline (ou Distemper), Rhino Calicivirus (Coryza), Leucémie Féline
(FeLV) - 3 injections à un mois d'intervalle entre l'âge de 8 et
16 semaines (donc à 8, 12 et 16 semaines)
2. Rage à partir de
16 semaines
Premier rappel
annuel (habituellement à l'âge d'1 an et 4 mois, soit 1 an
après le dernier vaccin "chaton")
2. Rappel annuel
pour le Rhino Calicivirus (Coryza)
3. Panleucopénie
Féline (ou Distemper) et Leucémie Féline (FeLV) : rappels annuels
non nécessaires
Recommandé :
Examen clinique pour l'état général (check up), test FeLV / FIV,
examen fécal pour le Giardia "
La position de
la naturopathie à spécialité
vétérinaire
Article publié le 5 décembre 2007
Chaque année, l’injection de
rappel
vaccinal est communément
admise comme un acte médical
devenu incontournable. A tel
point automatisé qu’on en oublie
qu’il s’agit bien avant tout
d’un acte médical. A ce titre,
en médecine vétérinaire aussi,
il est indispensable de se poser
certaines questions. L’objectif
est de poser des réponses
accessibles à chaque
propriétaire de chien ou de
chat, afin qu’une vraie
réflexion en liberté de santé
animale puisse être délimitée.
Depuis quelques années, les
maîtres s’interrogent de plus en
plus face à la forte
recommandation des vétérinaires
en matière de
vaccination de leurs amis
à 4 pattes. Ces personnes, pour
lesquelles le bien-être de leur
compagnon est primordial, se
demandent en effet tout
naturellement pourquoi leur
chien ou leur chat doit subir un
rappel chaque année
alors que nous autres, humains,
y compris nos enfants, ne sont
pas assujettis à une
"recommandation" si fréquente ?
La dernière campagne
publicitaire des laboratoires
Virbac, mettant en scène des
panneaux d’affichage avec le
slogan "je l’aime, je le
vaccine", récompensant
les acteurs du secteur public
(mairies en l'occurence) qui
annonceraient le plus, a choqué
plus d’un praticien en santé
naturelle. A titre
d’information, il est
indispensable de savoir que le
secteur de la
vaccination représente,
pour l’année 2006, 22% du
chiffre d’affaires de Virbac,
les produits antiparasitaires
arrivant en premier avec 50%. Si
on fait un rapide cumul, entre
antiparasitaires et
vaccins, 72% du CA est
réalisé. Cela laisse place à un
questionnement logique.
Y-a-t-il réellement
nécessité d’une
vaccination annuelle chez
le chien et le chat ?
Virbac
Dernière campagne
publicitaire nationale avec
affichages "abri-bus"
De récentes recherches
scientifiques ont démontré que
cette répétition
vaccinaleposait plus
de risques qu’elle n’apportait
de bénéfices. C’est pour
cette raison d’ailleurs que,
depuis plusieurs années déjà,
certains états des USA et
certains pays comme le Canada
(mais pas sur tout le territoire
encore), ont proposé un
protocole
vaccinal réduit à trois
voire quatre ans, avec une
cessation définitive de la
vaccination dès que le
chat ou le chien entrait dans un
âge avancé,où il devenait
considéré "senior" (chez le
chien, cet âge est variable
selon la race). Quelques
vétérinaires, dont Dr Charles
Danten, mais aussi le Dr Loops,
vétérinaire homéopathe, ont
expliqué les dégâts et méfaits
des
vaccinations annuelles
répétées tout au long de la
vie de nos compagnons.
En naturopathie de santé
animale, rejoignant leurs
confrères naturopathes en
médecine humaine d’ailleurs à ce
titre, depuis longtemps les
praticiens ont établi le
lien direct entre la
survaccination et
l’émergence de nouvelles
maladies graves de plus en plus
fréquentes : maladies
auto-immunes, fibrosarcomes
(souvent localisés d’ailleurs au
point d’injection...), cancers
débutant chez les adultes encore
jeunes, anémie hémolytique à
médiation cellulaire etc.
Car, malgré que cet acte médical
soit devenu routinier, il n’en
reste pas moins qu’un
vaccin n’est pas, et ne
doit pas être considéré comme,
un acte anodin dépourvu de
risques. Sa pratique trop
fréquente ne peut qu’engendrer
un affaiblissement immunitaire,
voire génétique, de nos animaux.
Que démontrent les
recherches en ce domaine ?
Les principaux fabricants de
vaccins canins/félins ont
publié, il y a trois ans, leurs
recherches, lesquelles indiquent
clairement et explicitement que
leurs propres produits confèrent
une immunité minimale d’une
durée de trois à quatre ans,
parfois cinq même ! Ceci
donne une accréditation toute
légitime au choix des protocoles
vaccinaux tous les 3-4
ans retenus par certains états
comme on l’a abordé
précédemment.
D’autre part, des spécialistes
en immunologie vétérinaire
indépendants ont parallèlement
publié des recherches dont les
résultats sont en tous points
similaires = la durée
d’immunisation induite par un
vaccin dépasse les trois
ans pour la plupart. Eux
estiment même que cette
protection
vaccinale, chez le chien
et le chat, comme chez l’homme,
avoisine les 10 ans.
C’est que le Dr Schultz
(professeur et titulaire de la
Chaire des Sciences
Pathobiologiques de l’EMV de
l’Université de
Wisconsin-Madison, état du
Massachussets, USA) avait
démontré depuis déjà pas mal de
temps = en termes simples, ses
travaux ont prouvé que la
protection
vaccinale de la plupart
des
vaccins administrés aux
chats et aux chiens est
développée et efficace pendant
une petite dizaine d’années.
Quel intérêt, donc, de leur
injecter un rappel tous les
ans ? Car c’est bien du
maintien de leur bonne santé
qu’il est question dans mon
propos.
Quelle est la position
de la naturopathie en santé
animale sur ce point ?
Elle rejoint la conception des
principales médecines
holistiques, dont l’homéopathie
en premier = nous estimons en
effet, et ceci a été prouvé là
encore par des recherches, que
dès que la réponse
immunitaire a été créée et
intégrée dans l’organisme, il
devient tout à fait inutile,
voire dommageable, d’appliquer
un rappel. A fortiori d’en
appliquer plusieurs et tout au
long de la vie.
Si la réponse immunitaire n’a
pas pu être créée et intégrée,
re-vacciner
n’a pas de sens. Cela
n’augmentera en rien
l’immunité à la maladie
concernée, mais au contraire
démultipliera les risques de
vaccinoses(=
maladies
vaccinales)
Un
vaccin, qu’il soit à
destination des humains comme à
destination des animaux,
n’est pas un acte routinier sans
conséquences. Il est
nécessaire que le maître
s’interroge sur le bien-fondé de
cette démarche. Il est utile à
cet effet qu’il puisse disposer
de supports où chercher
l’information, car elle existe.
C’est aussi l’objectif
prioritaire des naturopathes que
de communiquer autour des actes
qu’ils estiment parfois conduits
de façon déraisonnée.
Y-a-t-il une loi qui nous
oblige à
vacciner tous les ans nos
animaux ?
Non aucune. Les
vaccins sur nos chats et
nos chiens
ne sont nullement obligatoires
pour les particuliers. Ce
sont juste des
recommandations, la plupart
du temps émises par les
laboratoires (pour des raisons
financières évidentes ?),
lesquels ne sont d’ailleurs pas
soumis à indiquer sur les
étiquettes de leurs injections
ou produits
vaccinaux les résultats
de leurs recherches qui
indiquent que la couverture de
protection est assurée nettement
au-delà d’une année.(cherchez
l’erreur !..)
Les éleveurs félins et canins
trouveront grand intérêt à
appliquer des protocoles à
trois ans minimum, en se
référant aux recherches
d’immunologie en la matière.
C’est à eux d’expliquer leur
choix, responsable et préventif,
aux futurs acheteurs, et de les
sensibiliser de fait à cet acte
médical parfois lourd de
conséquences. En effet les chats
de race, principalement, sont
connus comme étant des sujets
plus sensibles face à la
maladie. Certains chiens de race
le sont également. Ces animaux
ont donc, plus que les "bâtards
ou gouttières" besoin d’une
sécurité renforcée en matière de
vaccination.
Alors les naturopathes
ne
vaccinent pas leurs
animaux ?
Il n’est pas possible de
répondre à la place de nos
confrères ; cependant, pour ma
part, mes trois chiens ont été
vaccinés une seule fois,
pas avant l’âge de 12 mois,
et sous couverture de
protection homéopathique
individualisée. Lorsqu’ils
atteindront l’âge de 10 ans, et
pour ceux dont la race
n’établit pas que cet âge est
déjà avancé, ils seront
peut-être à nouveau
vaccinés. Pas avant.
Alors, inconscience ou ...
grande prudence ?
Et la rage alors ?
Dans certaines régions, ou pour
traverser certaines frontières,
le
vaccin contre la rage est
obligatoire pour des raisons
sanitaires compréhensibles. S’il
n’est pas possible de se
soustraire à la loi, afin de
pouvoir emmener avec soi son
animal en toute liberté, il
reste cependant tout à fait
possible (et recommandé) de
pratiquer le
vaccinsous
couverture de protection avec
des remèdes homéopathiques
individualisés, qui
s’administrent la veille au
soir, une heure avant
l’injection, une heure
après et le soir même,
voire le lendemain. Le coût
total de cette couverture
homéopathique n’atteint même pas
10 € - somme dérisoire lorsqu’on
sait tous les risques qu’on fait
éviter à son animal ... Pourquoi
s’en priver ?
Pour terminer :
Il n’existe
aucune loi, aucune obligation,
aucun texte, indiquant
que le protocole
vaccinatoire tous les ans
est indispensable et doit être
respecté pour le chien et le
chat familiers.
Il existe par contre
l’article 16-3 du Code Civil,
qui établit clairement pour
chacun la liberté de choix
thérapeutique, concernant
notamment l’acte
vaccinal. L’animal
étant considéré sous l’entière
responsabilité des adultes qui
en ont la charge, c’est à
eux que revient le libre
choix de le faire
vacciner ou non, et à
quelle fréquence.
Quant à la primo-vaccination,
comme son nom l’indique, elle ne
doit être réalisé qu’une seule
et unique fois = la première. Si
le propriétaire décide, comme il
en a le droit, de re-vacciner
son chien ou son chat 3 ans, 5
ans ou 7 ans plus tard, c’est
bien un rappel, et non
une nouvelle primo-vaccination,
que le vétérinaire devra
injecter.
En naturopathie, médecine
reconnue pour ses grandes
qualités en matière de
prophylaxie, prévenir vaut
toujours mieux que guérir.
Je voudrais terminer sur une
des règles, fondamentales,
établie en son temps par
Hippocrate (et qui fait partie
de son fameux "serment") en
matière d’acte médical = Primum, non nocere
(en premier lieu, ne pas nuire)
(Ma prochaine proposition
portera sur le
vaccin en lui-même =
innocuité ? recommandations
légales ? contre-indication
vaccinale ? maladie
vaccinale ?)
(Merci à ma consoeur pour
avoir pris du temps afin de
corriger mes fautes
d’accentuation)
Après cette lecture
édifiante,
comme bien d'autres éleveurs, je regrette qu'en France, les
intérêts économiques passent avant le bien-être de nos animaux,
aussi, les vaccins commercialisés actuellement ne permettent
pas de dissocier le vaccin panleucopénie du vaccin coryza, où est
la liberté dans tout ça, on se le demande, quant à la pression
faite et aux protocoles recommandés, no comment...
Evidemment,
actuellement, la loi ne nous permet pas d'exposer un chat sans
respecter le protocole français de vaccination, mais pour les
chats qui restent à la maison, à chacun de prendre ses
responsabilités et de juger en son âme et conscience de ce qui est
le mieux pour son petit compagnon. La rage reste obligatoire pour
tous les chats se rendant à l'étranger, bien que nous soyons
indemnes en France.